GPA, annonce la création d’un baromètre des pièces automobiles de réemploi. Cette enquête* inédite a été menée en partenariat avec l’Argus de l’Assurance et réalisée par Infopro Digital Études.

Souhaitant mieux cerner la connaissance, l’opinion et la confiance accordée par les Français à la pièce automobile de réemploi, GPA et l’Argus de l’assurance se sont associés pour mener une étude* inédite auprès des représentants du secteur de l’assurance automobile, mais aussi d’un échantillon représentatif de la population française.

En effet, et pour devenir un véritable marché, la pièce de réemploi doit être préconisée par les assureurs et adoptée par les consommateurs. Pour ces derniers, la pièce d’occasion est plébiscitée même si quelques freins devront être rapidement levés en matière de garantie de qualité et de performance.

Moins de pouvoir d’achat = plus d’écologie ?

Face à la baisse de leur pouvoir d’achat, l’étude révèle que les Français, tant les consommateurs que les professionnels, sont particulièrement sensibilisés au réemploi, associé à une démarche écologique.

86 % des Français ont entendu parler des pièces de réemploi et sont de plus en plus attirés par leur utilisation. Près d’un tiers d’entre eux est passé à l’acte et a effectué une réparation à l’aide de ces pièces. Cette alternative est à la fois plus économique (pour 60 % des Français sondés) et plus écologique (pour 79 %) que les pièces neuves. Ici, faire des économies est bon pour la planète !

Le recours aux pièces de réemploi s’est largement répandu parmi les assureurs. 94 %, d’entre eux proposent cette option en cas de sinistre. Les réparateurs et experts en assurance, véritables ambassadeurs de la pièce de réemploi, jouent un rôle déterminant dans l’acceptation de ces pièces par les clients. Au-delà des économies substantielles que procure le recours à ces pièces pour des réparations, il contribue à enrichir la réponse des entreprises à leurs nouvelles obligations en matière de durabilité imposées par la CSRD.

Des assurances moins chères

Si trois quarts des Français sont favorables à la souscription d’un contrat d’assurance « vert » impliquant l’utilisation systématique de pièces de réemploi en échange en cas de réparation due à un sinistre, dans les faits, un peu plus d’un tiers des assureurs imposent contractuellement à leurs assurés d’accepter les pièces de réemploi. Les assureurs encouragent d’ores et déjà l’utilisation de ces pièces en offrant ou en envisageant d’offrir un avantage sur la prime d’assurance (58 %) ou sur la franchise (55 %).

Vers un label de qualité

Malgré cet attrait indiscutable pour la pièce de réemploi, des freins subsistent : certains sondés évoquent un manque d’information et par conséquent de confiance dans la fiabilité des pièces (33 %) et s’interrogent sur la durée de leur garantie (32 %).

Pour pallier ces réticences, une majorité d’assureurs recommande la mise en place d’un label indépendant certifiant la qualité des pièces de réemploi. Un tel label serait un argument convaincant pour près de la moitié des Français, les incitant à utiliser encore davantage ces pièces.

Johan RENAUD, co-dirigeant du Groupe GPA a commenté les résultats de l’étude :
« Ce baromètre annuel vise à devenir une référence incontournable pour les acteurs du secteur, les décideurs politiques, et les consommateurs motivés par des pratiques plus économiques et plus durables. Les résultats confirment le potentiel énorme des pièces de réemploi pour transformer notre industrie. À l’heure de la transition écologique, nous voulons être l’acteur d’une nouvelle révolution industrielle en contribuant à l’avènement d’une véritable économie circulaire et d’une industrie responsable. »

* Enquête menée du 5 mars au 4 avril 2024 par questionnaire auto- administré en ligne (CAWI) auprès d’un échantillon de 116 assureurs automobiles et un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française.